Sans eau douce, ni activité humaine, ni vie.
900 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable.
Toutes les 20 secondes, un enfant meurt des conséquences d’insuffisance ou d’absence de système d’assainissement.
Sans eau douce disponible, la santé et la dignité humaine même sont en péril.
Dans un monde où les facteurs aggravants de stress hydrique se multiplient, croissance démographique, croissance économique, évolution des modes de consommation et changement climatique, saurons-nous trouver les réponses nécessaires et saurons-nous les mettre en pratique ?
Et qu’apporte dans ce registre le processus de mondialisation : des solutions ou des contraintes supplémentaires ?
Après un rappel des enjeux essentiels liés à l’eau, Jérôme Coutant, avec l’appui du groupe pour une mondialisation humaine, identifie et analyse cinq aspects de mondialisation majeurs touchant à cette problématique essentielle de l’eau, leurs effets et leurs limites et propose des voies d’amélioration. Sont ainsi passés en revue le développement de la soft law mondiale, les ONG, les technologies, les financements et les acteurs privés.
Peut-on faire en sorte que le droit à l’eau, reconnu depuis 2010 par les Nations Unies, devienne une réalité pour tous?
Qu’apportent les ONG dans le débat mondial d’idées et dans les interventions pratiques et locales ?
Quelles solutions technologiques pour quels besoins et comment sont-elles diffusées ?
Les besoins d’infrastructure sont considérables : les modes de financement proposés sont-ils satisfaisants et suffisants ?
Et quels sont le rôle et le positionnement des acteurs privés, dont certains sont de grands acteurs mondiaux ?
L’auteur propose ses choix afin de relever ces défis, en insistant, au fil des pages, sur la nécessité de traiter les problématiques fondamentales de la rareté et du partage de ce bien commun si local.
Document complet PDF - 42 pages
Article très intéressant.
A ce sujet je vous indique l’association Aquassistance, qui oeuvre de par le monde sur des projets en rapport avec l’eau et l’assainissement. Elle est composée de bénévoles souvent en poste ou retraités des opérateurs d’eau français. Financée par les cotisations des membres et une grosse part d’industriels.
Elle intervient aussi en cas de catastrophe naturelle comme à Haiti
http://www.aquassistance.org/