Le développement économique mondial a indéniablement modifié l’environnement sur la planète Terre en influant, entre autres, sur la température, la biodiversité, l’exploitation des ressources naturelles et la pollution.
Cette note vise d’abord à rappeler les constats que font les experts sur ces domaines et les tendances prévisibles en l’absence de changements majeurs. Constats desquels il ressort la nécessité de prise de conscience et de mesures urgentes sur le climat et la qualité de notre environnement, alors que, contrairement aux prévisions dites « du club de Rome » en 1972, il semble que l’épuisement des ressources naturelles ne soit pas une menace de court terme.
La note décrit ensuite l’évolution de l’attitude des pays du monde entier depuis 40 ans face à ces menaces, pour constater qu’il y a un fossé entre les discours relativement consensuels et les actes concrets. Fossé dû au tiraillement au sein de chaque pays entre les considérations économiques et écologiques. Fossé dû également au conflit entre les anciens et les nouveaux pollueurs.
Une Conférence internationale majeure doit se tenir à Paris en 2015. Mais outre le fait que les engagements qui y seront pris ne s’appliqueront pleinement qu’en 2020, y aura-t-il un sursaut collectif par rapport à la tiédeur des précédentes conférences et réunions préparatoires ?
Heureusement, à côté des grands-messes des autorités internationales, de nombreuses initiatives positives, privées ou publiques, sont prises ou restent à développer, dont cette note donnera quelques exemples.
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Bonjour,
La maitrise de la production de gaz carbonique apparaît dans cet article comme un objectif majeur.
Il me semble qu’un élément important n’a pas été évoqué : la consommation de carbone, directement liée à la forêt. La reforestation et le reboisement des zones désertiques sont deux éléments importants à examiner.
N’étant pas spécialiste en la matière, j’ai fait sur google deux recherches sur les mots clés :
– combien forêt absorbe CO2
– reforestation du désert
J’ai trouvé beaucoup d’informations intéressantes et je vous invite à faire cette recherche.
J’en ai retenu que la reforestation, qui était mon idée première et naïve pour consommer le gaz carbonique, est pertinente et elle mérite d’être creusée, parallèlement aux efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Il serait intéressant que l’un ou l’autre d’entre nous, spécialiste de ce domaine, nous fasse un document sur cette question. Il est possible que cette voie, en y mettant les moyens, permettent d’agir dans la durée sur le climat. En effet, les forêts semblent avoir un effet sur le climat en influant sur la circulation de l’air. Combien et comment, aux spécialistes de nous le dire.
Quelques éléments de réponse en attendant plus:
Richard Houghton, Woods Hole Research Center
http://www.iccgov.org/FilePagineStatiche/Files/EVENTS/Seminars/2October2014/2014-10-02_iccg-lecture_houghton.pdf
Gabriela Simonet, Chaire Economie du Climat, Université Paris Dauphine
http://www.programme-repere.fr/wp-content/redd/Simonet.pdf
Quelques références supplémentaires suggérées par Gabriela Simonet, de la Chaire Economie du Climat:
– Rapport de l’ONFI (Office National des Forêts – International) sur les enjeux forêt et marchés carbone: il évoque autant l’option du reboisement que celle de la déforestation évitée (REDD). Voir surtout la première partie (seconde partie plus consacrée aux détails de la finance carbone). Téléchargeable ici:
http://www.onfinternational.org/images/pdf/Guide_marches_carbone_forestier.pdf
– Article de Mongabay qui montre les limites du reboisement pour réduire les émissions:
http://news.mongabay.com/2013/1210-edwards-reforestation-cannot-offest-emissions.html
– Note par G.Simonet pour le blog de la Chaire Economie du Climat et qui rappelle le potentiel de séquestration des forêts:
http://climateeconomicsblog.blogspot.fr/2012/02/foret-et-climat-les-forets-mondiales.html