La Gouvernance Mondiale
La finitude du monde et l’interdépendance des économies requièrent une gouvernance mondiale ; la persistance d’extrêmes inégalités et de la faim, la dégradation de la biodiversité, et la nécessité d’apporter une réponse concertée aux conflits locaux quelles qu’en soient les racines, aussi.
Le système actuel, construit dans les dernières années de la seconde est basé sur les Etats. S’il a su intégrer les nouveaux pays nés de la décolonisation, il intègre mal les acteurs de la gouvernance mondiale que sont devenues les entreprises et les organisations non gouvernementales. Il doit évoluer. Evoluer ne veut pas nécessairement dire supprimer des institutions et en créer de nouvelles ; c’est aussi adapter les mandats, associer de nouveaux partenaires, éviter que les problèmes d’aujourd’hui deviennent les catastrophes de demain.
Yves Berthelot, avec l’aide du groupe pour une mondialisation humaine, nous invite à visiter les institutions de la gouvernance mondiale. Une première partie décrit les grandes institutions intergouvernementales, leurs fonctions et leurs activités.
La seconde partie décrit les liens des institutions intergouvernementales avec les entreprises, les organisations de la société civile et les villes qui ont une influence mondiale.
La troisième partie pose la question des réformes, souligne l’interdépendance des problèmes et développe quatre questions pour le futur : la gestion des biens publics mondiaux, l’obligation de protéger quand un Etat maltraite son peuple, la fin du Nord Sud dans un monde multipolaire, l’affaiblissement de l’Etat.
L’affaiblissement de l’Etat. Si les citoyens ne pensent plus que « l’État soit porteur d’une grande destinée » et n’acceptent plus « que sa raison et ses intérêts doivent l’emporter sur ceux des individus et des groupes sociaux qui le composent », la voie est-elle ouverte à l’éclatement des Etats, au renforcement des regroupements régionaux, à une gouvernance mondiale ? La question est posée.
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