Migrations humaines mais aussi d’espèces animales et végétales invasives, érosion de la biodiversité, maladies infectieuses émergentes: les phénomènes issus de la rencontre entre la mondialisation, processus sociétal et économique, et la dynamique de la vie sont au cœur de l’actualité et des débats contemporains.
Interrogeant la dimension biologique de la mondialisation, Pierre Houpikian montre qu’elle n’est pas seulement une conséquence mais bien un moteur de de celle-ci, à travers notamment la destinée de l’espèce humaine. Et que les transformations de la biosphère induites par la mondialisation sont aussi diverses que parfois inattendues.
Avec l’appui du groupe « mondialisation », il s’interroge sur le regard porté aujourd’hui sur ces phénomènes, sources de préoccupations légitimes et grandissantes, et sur les réponses qui leur sont apportées, influencées par une conception de la nature qui conduit à une approche conservatrice, utilitariste et parfois réductrice de la gestion du vivant.
Comment réconcilier la mondialisation et la vie? Quels objectifs peuvent se fixer les parties prenantes pour accompagner un processus déjà largement engagé, maîtriser ses risques, tirer parti de ses avantages et limiter ses conséquences dommageables pour la biosphère et l’humanité? L’auteur pose des questions et suggère quelques pistes en insistant sur la nécessité de faire évoluer les instruments employés et surtout l’esprit qui prévaut dans notre rapport à la dynamique du vivant.
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A l’occasion de la lecture de cet article, fort intéressant par ailleurs, une recherche sur le WEB m’a conduit à l’article suivant :
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2447_extinction_espece_humaine.php
Qu’en pensez-vous ?
L’espèce humaine peut-elle s’auto-controler ?