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Retrouver les fondamentaux d’une finance légitime, redonner son rôle au citoyen dans un système financier au service des économies réelles, qui n’en n’a pas rêvé dans ces années de crises et de scandales à répétitions autour des acteurs de la finance mondiale.

Pour y voir plus clair, Jean-Louis Bancel et Bernard Mériaux nous invitent par leur analyse à remettre du factuel et du sens autour des différentes facettes de ce monde de la finance.

Première étape de cette analyse : distinguer la Finance Publique et la Finance Privée, et leurs acteurs respectifs. Chacun de ces acteurs joue sa partition, et d’emblée pointent les questions sur la solidité du système.

Deuxième étape : un regard historique sur les raisons et moments forts de la mondialisation de la finance de 1929 à 2014. Fisher Black, Myron Scholes, Ronald Reagan, Margaret Thatcher : autant de noms célèbres reviennent dans ces lignes pour souligner, si besoin, le rôle des politiques dans le chemin parcouru. C’est aussi l’envolée de la financiarisation du monde qui se révèle ici par le rappel de quelques chiffres très illustratifs.

Troisième étape : le bilan des bénéfices et imperfections de ces développements. La crise de 2008 laissant encore de nombreuses zones d’ombres, tous les acteurs se retrouvent aujourd’hui fragilisés, laissant le citoyen dubitatif sur la suite du scénario.

Quatrième étape : un retour sur les trois qualités fondamentales attendues d’un système financier, stabilité, liquidité et solvabilité. Au-delà des données (une synthèse inédite sur les banques systémiques), les auteurs émaillent ici leur texte d’analogies révélatrices, entre instabilités financières et mécaniques, addiction à la dette et aux drogues, réglementations routières et financières. De quoi éclairer la logique des régulateurs et retrouver des lignes de conduite sensées.

Et en conclusion une cinquième étape où le lecteur, trop souvent simple témoin impuissant des changements de règles et de gouvernance, trouvera « la part du citoyen » qu’il est en mesure de jouer. Déclinée en 22 suggestions d’actions regroupées selon la place de chacun et chacune dans sa société, l’individu retrouve ici toute sa place et sa responsabilité pour infléchir le cours des choses. Acte de foi implicite des auteurs : «Oui, une finance humaine au service des économies et des sociétés est possible ».

 

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1 comment

  1. D’abord grand merci pour votre thématique « mondialisation »,

    J’aime votre objectif, « construire les fondations d’un avenir meilleur ».
    Il ne s’agit donc pas de faciliter l’insertion professionnelle et sociale de nos jeunes en leur proposant seulement les informations classiques des anciennes fondations de leurs parents.

    Et j’aime vos méthodes annoncées, d’ « apporter des éléments de réflexions construits » pour « initier un riche et profond débat entre tous les visiteurs de ce site ».

    Mais vous limitez chaque thème à une seule analyse qui synthétise des informations classiques dans les milieux dominants.
    Alors qu’aider chacun à construire ses propres fondations par des éléments de réflexion qui initient un riche et profond débat, cela nécessite de proposer une diversité d’analyses, points de vue et auteurs.
    A mes yeux, pour respecter vos objectifs et méthodes annoncées, votre apport n’est pas d’approuver des contenus pour leur conformité à vos propres représentations et exigences de fond ou de forme, mais pour leur diversité et complémentarité.

    Par exemple, de mon point de vue, votre analyse finance se limite à une analyse traditionnelle du système financier avec mille détails techniques certes vrais qui la font ainsi paraitre sérieuse alors qu’elle est surtout extrêmement partiale et incomplète, dans le déni d’éléments observables mille fois plus conséquents pour une analyse de présentation de ce thème.

    1/ la privatisation de la création monétaire
    La création monétaire représente un impôt indirect payé par les populations vers celui qui émet la monnaie, vu qu’il est alors seul à augmenter sa part d’un gateau collectif qui y reste inchangé. Quand elle est faite par l’état elle augmente d’autant les budgets publics. C’est pourquoi battre monnaie a toujours été un privilège du souverain.
    Sa privatisation a été un « hold-up politique » qui a transformé les états en percepteurs des impôts pour le secteur financier privé, impôts dits « intérêts de la dette » et payés par nos populations vers nos financiers privés … qui peuvent ainsi se payer la suite :

    2/ la domination du système financier sur le système médiatique,
    Les financiers privés ont la propriété privée directe des media privés et la propriété privée indirecte des medias publics, d’une part via la dépendance des media publics aux financements publicitaires privés, et d’autre part via la sous mission des élus aux financiers privés dont les financements et soutiens médiatiques sont les principaux décideurs des résultats des campagnes électorale … ce qui alimente :

    3/ la déformation de nos représentations en faveur de la croissance de l’argent
    Le plus simple à observer y sont les déformations sémantiques, tels les amalgames qui déforment le sens de nos mots pour nous inciter vers la croissance de l’argent, amalgame de la richesse avec l’ argent, de la croissance avec la croissance de l’argent, de l’économie avec l’économie monétaire, du travail avec un travail rémunéré, de l’activité avec des emplois.
    Un autre observable est de voir nos élus annoncer comme un bien et une richesse pour la population mondiale que la moitié des emplois mondiaux prévus en 2050 seront dans le secteur environnement, c’est à dire créés par les destructions que nous faisons à notre environnement.
    Cette déformation sémantique est extrêmement utile au système financier car les populations s’y retrouvent à exiger des emplois au lieu d’exiger des richesses, or ces emplois eux se fabriquent par l’exact inverse de l’enrichissement des populations. Ainsi fonctionne :

    4/ la machine à tout casser pour la croissance de l’argent, ou « global destruction money making machine ». Elle crée ses immenses et nouveaux marchés par destructions préalables systématiques et volontaires.
    Ceci est un exemple de l’importance de questionner nos représentations. Ici il s’agit d’accepter d’observer, d’accepter les mises en cause et questions sans réponses, de voir le système financier comme systématiquement vicieux car il a trop de pouvoirs, au lieu d’en rester à l’amalgame qu’il nous bombarde dans ses media qui interdit de douter du système car sinon quoi d’autre ?
    L’argent est un excellent serviteur mais un maitre systématiquement catastrophique. Il a son intérêt et profite de la croissance des destructions et problèmes car il fabrique ainsi la croissance de l’argent par la croissance de nouveaux besoins et activités.
    Cela s’observe et s’analyse dans une bonne douzaine de manifestations que je détaillerai si mon analyse vous intéresse, telles : l’explosion démographique / la dérégulation des marchés financiers / l’obsolescence programmée / les lobbies / les pollueurs non payeurs / la répartition vicieuse / l’omerta / le culte des complications / le diviser pour régner / la haine du préventif / … parmi lesquelles en guise d’exemple :

    5/ les paradis fiscaux sont un très puissant et efficace outil qui renforce la puissance de la dictature financière mondiale et prive les états d’autant de budgets publics et donc de moyens pour une politique publique au service des populations
    … tout cela en final nourrit :

    6/ la montée en puissance de la dictature financière mondiale,
    La séparation des pouvoirs est nécessaire à tout système démocratique, pour éviter l’excès des pouvoirs de certains contre toute la population.
    Par cette sous mission du système médiatique au système financier, nos démocraties deviennent de pieux décors où nos systèmes exécutifs, législatifs et judiciaires ne peuvent voir émerger en décideurs élus que les individus et organisations assez sous mis au système financier pour accéder aux medias dans leur campagne électorale.
    C’est pourquoi fleurissent lois, décrets et pratiques politiques au service des multinationales de destruction systématique des biens publics contre les intérêts des populations.
    … mais rien n’est définitif, un axe immense est accessible à chacun pour contrer la dictature financière mondiale et construire une démocratie au service de la diversité des populations, c’est :

    7/ la séparation des finances et des media, enjeu où tout reste à faire et dont l’importance pour notre XXI.ième siècle est comparable à la séparation de l’église et de l’état au XX.ième siècle. Il s’agit de passer de la chasse cueillette de nos élus à l’agriculture élevage de nos medias, pour passer de l’égalité des voix électorales à l’égalité des voix médiatiques.

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